Je suis issue d’une famille méditerranéenne et orientale où toutes les femmes savent cuisiner, que ce soit un plat à la minute que l’on sert à toute heure de la journée pour sa petite famille ou bien pour des événements avec plusieurs dizaines d’invités.

Très jeune, des choix ont été faits pour moi : celui des voyages et d’être interprète pour les affaires familiales. J’y ai appris la plupart des langues parlées de l’Atlas au Bosphore.
De la Grèce au Maroc et à la Tunisie en passant par l’Egypte et le Liban mais aussi de la Turquie au Yémen ou Bali, j’en oublie certainement d’autres… Autant de pays, de couleurs et de saveurs qui ont imprégné mon enfance.

En grandissant, j’ai souhaité me confronter aux talents culinaires de toutes ces femmes, découvrir leur univers, leurs recettes, leur savoir-faire. Redécouvrir ces saveurs, toucher, façonner les produits, les partager, me les approprier pour enfin « accoucher » de mon envie de cuisiner.

Il me semble avoir toujours cherché à apprendre plus et à faire mieux.
C’est pourquoi, il m’est apparu comme une évidence de partager cet amour profond de la cuisine et de profiter ensemble de tous les joyaux que la nature nous offre.

Les nombreux encouragements que j’ai reçus « tu devrais vraiment songer à ouvrir ton restaurant… » ou « quand est-ce que tu te lances vraiment comme Chef ? » chantaient à mes oreilles.
J’ai fait un premier pas en travaillant pendant plusieurs mois – de jour comme de nuit – dans différents restaurants de Montpellier, tout en suivant des formations.
Puis je me suis lancée dans la reprise d’une première affaire pour une période d’essai : un petit restaurant de village où j’ai pu confronter mes envies avec les réalités économiques.
Maintenant je le sais : c’est ma voie. Je serai Cheffe cuisinière.

Je sais aujourd’hui que je ne veux pas seulement ouvrir un restaurant, mais créer une destination, un écosystème, une signature : J’ADORE. Mon objectif ? Accueillir et ravir chacun et chacune avec des plats et des accords élaborés en toute complicité avec les producteurs, artisans et vignerons, en particulier celles et ceux du territoire qui me tient à cœur : le Grand Pic Saint Loup.